Une fois encore, les violences faites aux femmes ont fait une nouvelle victime. Cet acte odieux est un choc  et renvoie à une réalité terrible, celle des violences conjugales qui tuent une femme tous les trois jours dans notre pays.

Le Comité des Citoyens Montreuillois avec les élus locaux, professionnels, membres d’association de lutte contre les violences, toutes et tous,  nous sommes concernés et devons agir ensemble pour faire reculer les violences faites aux femmes en Seine-Saint-Denis.

Ce mercredi 10 janvier 2018 à 17 h, l’Observatoire des violences envers les femmes du Conseil départemental de la Seine-Saint-Denis et la municipalité de Montreuil s’associent et appellent à rendre hommage à Mariama lors d’une marche silencieuse qui partira du 118 avenue du Président Salvador Allende à MONTREUIL. Soyons nombreux pour dire non à la violence contre les femmes.

Nous présentons toutes nos condoléances à sa famille et à ses proches.

Montreuil, le 3 janvier 2018.

“Alerte ! Quelle société voulons-nous pour demain ?”

C’est le thème de notre table ronde qui aura lieu le samedi 10 décembre 2016 à Montreuil de 19h30 à 22h30.

En présence de nos 4 invité(e)s : Stéphanie Gibaud, Etienne Chouard, Philippe Pascot et Yvan Stefanovitch.

Lien ci-dessous de notre évènement

https://www.facebook.com/events/336150313429452/?ti=cl

Nous vous attendons nombreux !

Le collectif SynerJ

Web : https://synerj.org

A tous les niveaux de décisions, nous constatons des hésitations, des changements de position, des reculs, des renoncements, des mensonges !

Voici quelques exemples :

• Le prolongement de la ligne 1 du tramway, la T1, de Noisy-le-Sec au RER de Val de Fontenay connait des langueurs extrêmes inadmissibles !
• Le prolongement de la ligne 9 du métro reliant Mairie de Montreuil à l’hôpital intercommunal André Grégoire est tombé aux oubliettes !
•  Le prolongement de la ligne 11 du métro reliant la Mairie des Lilas et la station du RER E de Rosny-sous-Bois est lancé mais régulièrement source de polémique.
• Le vol d’une partie du territoire Natura 2000 au pied du parc des Guilands par le Conseil départemental pour construire un 12^ème collège.
• Ce « Grand Paris » dont le seul objectif est d’éloigner les citoyens des preneurs de décisions.
• L’aéroport Notre Dame des Landes, doublon de l’actuel aéroport qui peut être modernisé, qui ne fera que détruire les zones humides, véritables poches d’une nature sauvage, et expulser les agriculteurs locaux, paysage vital du monde rural.

Le Comité des Citoyens Montreuillois s’engage résolument dans un développement économique et social fondé sur les nécessités écologiques nécessaires pour donner un espoir à l’avenir :

• Développer les transports en communs est une urgence pour la banlieue.
• Ne pas devenir « une ville dortoir », avec la lourde charge de services publics et sans essor économique pour les financer.
• Stopper la densification pour permettre un bien vivre en ville comme dans les campagnes.
• Préserver les espaces verts qui nous permettent de respirer et de nous promener.
• Rester proche et solidaire des habitants pour respecter leur choix de vie, dans le cadre de l’intérêt général, et non dans l’intérêt de quelques lobbies ou de positions politiques.

Ainsi, concernant l’aéroport Notre Dame des Landes, dans cette optique de préservation de la biodiversité, du respect des agriculteurs à rester sur leur terre, de l’abrogation d’un projet vieux de 50 ans, nous soutenons l’organisation d’une manifestation contre ce projet par le groupe d’Europe Ecologie Les Verts de Montreuil.

Nous serons au RDV samedi 20 février à 15h, rue du Capitaine Dreyfus.

Thérèse était un puits de culture, une « savante » de l’histoire du féminisme. Mais pas seulement ! Engagée dans bien d’autres domaines, entre autres en faveur de l’égalité des droits pour les homosexuels, elle combattait sans relâche toutes ces injustices de notre quotidien qui consistent à discréditer les intérêts de certains au bénéfice d’autres.

Elle dénonçait la non-scolarisation des petites filles à travers le monde : « La discrimination des femmes est un scandale de l’histoire. Le pire est les 600 millions de femmes qui ne savent pas lire et donc, ne peuvent prendre la pilule ; elles sont un danger démographique et un danger écologique ».

Au diable les limites rigides de la langue française qu’elle maniait à ravir ; elle changeait le vocabulaire car disait-elle « Changer les mots, c’est changer l’histoire. Si nous continuons avec les mêmes mots, nous continuerons la même histoire, et nous, nous voulons changer l’histoire des femmes. Alors demain, je veux faire partie du matrimoine de l’histoire ! ».

Aujourd’hui, elle laisse des traces matérielles et intellectuelles à Montreuil en lieu et place de la Maison des Femmes, nouvellement baptisée du temps de son vivant, Maison des Femmes Thérèse Clerc. Initiatrice de ce lieu, elle fut aidée et accompagnée à l’époque par Jean-Pierre Brard et de toute son équipe. Elle souhaitait de tout cœur que cette maison soit : « Un outil de lutte mais aussi d’espérance et de joie collective ».

Parallèlement, elle imagina de nouvelles façons d’aborder la vieillesse, et lança le concept de la Maison des Babayagas, alternative à la maison de retraite : «  Maison autogérée, fondée sur la citoyenneté, la solidarité, le féminisme, la laïcité et l’écologie ». Au-delà du simple habitat, cette initiative est un réel acte politique, profondément humaniste ayant « la volonté de changer les représentations que se fait la société sur les vieux ».

Elle y créait l’université populaire pour : « Rester des nomades de l’interrogation, et ne jamais devenir des sédentaires des certitudes ».

De son « Livret des rêves », Thérèse en réalisa plusieurs qui donnèrent un sens à sa vie : « L’utopie demande des compromis avec l’existant. L’essentiel est de garder la conception de l’utopie que l’on veut ! ».

Ne se départissant jamais de son humour, jusqu’à la fin de sa vie, elle resta fidèle à ses engagements, avec brio et sensibilité.